Le dimanche autrement du 09 octobre

4 temps pour ce dimanche autrement:
-L’accueil.
-Les 6 ateliers.
– L’Eucharistie.
-Le repas partagé.
Un florilège de réactions à ce dimanche autrement sur le thème: « Construire la paix »
« Depuis que ces dimanches ont été instaurés, je n’ai pas dû en manquer un seul : bonheur, surprise de vivre une journée avec ceux et celles qu’on voit peu ou qu’on découvre à cette occasion. La paroisse est grande (38 villages).  Et ce dimanche 9 octobre fut un fort moment de rencontres et de découvertes dans la joie et la bonne humeur ».
L’accueil avec un chant et une introduction aux ateliers:
« Accueil au top !  Un accueil très chaleureux, j’ai beaucoup apprécié comment on m’a intégré et était bienveillant envers moi….  L’accueil est de qualité… avec une belle transition (importante) avant l’entame des ateliers…. L’accueil a été très chaleureux, et même si ma nature timide m’empêche d’aller vers les gens, les gens sont venus vers moi dans un esprit de bienveillance communicatif ». 
« Après le chant de rassemblement, les tapisseries « Le chant du monde » de Jean Lurçat pour nous décentrer du quotidien et accueillir la nouveauté, l’inhabituel ».
Le thème du jour  « Construire la paix »  décliné en six ateliers:
Pax Christi :
Mouvement d’Eglise et non service d’Eglise en 25 dates. Découverte importante, qui m’a mise grandement en appétit à tel point qu’une fois rentrée chez moi je suis allée sur internet pour continuer l’exploration ».
La Doctrine sociale de l’Eglise:
 » Notre groupe a vibré à la foi joyeuse de ce jeune prêtre.… Remise en question de nos certitudes.… Ce n’est pas parce que l’autre n’est pas d’accord avec moi qu’il est contre moi ».
Quelques notes prises par une participante, sur cet atelier:
Comment, dans le quotidien de nos vies, êtres acteurs de la paix ?
– La paix est un attribut de Dieu (la paix c’est Dieu lui même) quand on parle de paix on ne peut pas mettre Dieu de côté, ce n’est pas uniquement le fruit de négociations.
La paix = respect
– Respect de l’autre, respect des peuples, respect des différences
– Respecter quelqu’un est différent d’approuver ses choix et ses désirs. Nous pouvons respecter quelqu’un, être à son écoute et désapprouver ses choix ou ses comportements.
– Faire l’effort de se comprendre. Comprendre comment pensent les autres. Ne pas imposer à l’autre de penser comme moi  »pensée unique ». Ce n’est pas le chemin vers la paix.
– S’il ne pense pas comme moi, c’est qu’il est contre moi ! NON ! Respect de différence au service de la paix.
La paix comme une maison à construire
– imaginer les acteurs qui vont intervenir pour construire cette maison
   – Différents acteurs, compétents dans différents domaines qui vont travailler ensemble.
   – Chacun agit au niveau qui lui est propre en ayant à cœur de bien faire son travail pour le bien commun.
La paix n’est pas réservée aux politiciens, elle commence par nous !
Ce que tu fais socialement c’est bien mais si tu prends appui sur la parole de Dieu ce sera meilleur et tu auras les grâces nécessaires à cette mission.
Promouvoir la paix c’est travailler à la réconciliation entre les Hommes.
– C’est l’AUTRE qui est le plus court chemin pour aller à Dieu !
– Dieu je ne peux le rencontrer que dans mon frère ou dans ma soeur…
– Benoît XVI  »Tout ce qui est fait pour l’Homme sans Dieu se retournera contre l’Homme »
L’ordre voulu par Dieu
– La recherche de la justice
   – La justice de l’Homme n’est pas la même que la justice de Dieu.
      – Un partage juste est différent d’un partage équitable (tous pareil)
      – A chacun selon son besoin, ce qui lui permet de vivre décemment.
DSE chapitre 497 :
 »…La guerre, en définitive, est « la faillite de tout humanisme authentique… »
DSE chapitre 498 :
–  »…La recherche de solutions alternatives à la guerre pour résoudre les conflits internationaux a revêtu aujourd’hui un caractère d’une urgence dramatique… »
DSE chapitre 508 :
 »…L’objectif que propose la doctrine sociale est celui d’un « désarmement général, équilibré et contrôlé… »
La communication non violente:
« Nous avons pris conscience que nous sommes souvent dans le dialogue mais très peu dans l’écoute pure. Nous avons appris à nous mettre à la place de l’autre pour découvrir et prendre en compte son point de vue…. Des exercices pratiques jalonnent l’exposé. Qualité de l’écoute, verbalisation des ressentis et des émotions, permettent d’échanger et de comprendre avec le cœur ». 
Une participante résume cet atelier:
Anne Rivier nous a proposé un vécu interactif pour nous faire comprendre et vivre avec sincérité et bienveillance les bienfaits de la Communication Non Violente. La CNV est une méthode de communication formalisée par Marshall B. Rosenberg. Elle aide à gérer les conflits dans la Paix avec notre entourage.
Notre première expérience s’est vécue par deux pour affiner notre écoute ; « pour construire la Paix il faut savoir écouter ». Nous prenons conscience de notre état d’écoute et de ses difficultés : non disponibilité, non sympathie, non intérêt,  projections, soucis, dénis à entendre, jugement, ramener à soi… chacune étant un obstacle à l’écoute du cœur.
Notre deuxième expérience nous a fait prendre conscience de la rapidité qu’à notre cerveau à être dans l’interprétation plutôt que dans l’observation. Or, en interprétant, d’après ce que on est, avec notre vision personnelle du monde, ce que font ou disent les autres, on amplifie ou diminue ou colore autrement ce qui est. Difficile de rester dans l’observation neutre mais c’est pourtant la meilleure façon d’accueillir l’autre comme il est, juste comme il est. « La plus haute forme de l’intelligence humaine est d’observer sans interpréter ». Observer sans juger comme le font les enfants.
Le troisième temps de l’atelier, par un dessin, nous a montré combien notre vécu peut être différent du vécu de l’autre sur une même situation ; ce qui est source d’incompréhension voir de conflit.          C’est le moment de se poser deux questions en terme de sentiment et de besoin : «  Qu’est-ce qui se passe dans mon cœur de mon point de vue ? » et « Qu’est-ce qui se passe sur la colline de l’autre de son point de vue ? ».
Le quatrième temps s’est déroulé de nouveau par deux. Anne nous distribue un tableau nommé : Mon Sentimètre observation-sentiment-Besoin-Demande.   Avec l’aide du Sentimètre, à partir d’une phrase restée bloquée dans notre mémoire et qui nous a agacée, nous recherchons en auto-empathie : « Quand j’ai entendu ça,  comment je me suis senti ? » et « Quel besoins cela a fait surgir en moi alors ? ». Puis nous explorons ce qui a pu se jouer pour l’autre : «  Quels sentiments ont pu le traverser ? » «  Quels sont ses besoins ?  ».  Quelque chose peut se dénouer ; avec la compréhension et l’empathie,  la compassion et le respect peuvent naitre.

 En communication non violente, chacun, après avoir fait la clarté sur ce qu’il a vécu, exprime sa demande basée sur son ou ses besoins. On cherche alors ensemble une solution qui se révélera nouvelle à chaque fois, créative, car elle compose avec les besoins de l’un et de l’autre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En prison:

« Moment très fort, tant par la réalité du témoignage que par les explications sur la vie en prison…. « Très beau témoignage du diacre aumônier du Centre Pénitentiaire de Valence….  Pour pouvoir visiter les prisonniers, il est nécessaire d’avoir le regard de Jésus sur le détenu, aimer la personne dans son être et laisser de côté ses actes. 
Dans la philosophie:
« Nous apprenons à distinguer la paix de la sécurité et du bien être. Le conflit crée du dynamisme et l’harmonie provient de forces contraires ». Citations d’Héraclite, Lévinas, Jan Patoshka.
Dans la liturgie:
« Le but de l’atelier était de définir le sens de la paix dans les différents passages où elle était citée. Ainsi nous avons pu observer que la paix de Dieu avait plusieurs significations. Que la paix était un chemin qui commençait par Dieu et se finissait par Lui….  Evocation de la paix dans les autres religions : bouddhisme, taoïsme, islam. »
La célébration :
« Temps fort très priant pour accompagner l’entrée en Eglise de 4 jeunes catéchumènes….  J’ai beaucoup aimé la PU qui était vraiment d’actualité et de la vie…. La célébration  de lentrée en Eglise vécue par les deux catéchumènes
que jaccompagne a été un temps  fort pour chacune delle, pour moi aussi ».
Le repas :
« Cest bon de partager le temps du repas où on échange sur tout, des sujets les plus légers aux essentiels  temps pour ce dimanche autrement; ce quon a rarement loccasion de faire en réunion ».