Homélie du père Joël pour ce 5ème dimanche de carême

Ce 5ème dimanche de carême le père Joël Guintang présidera la messe retransmise en direct et donnera l’homélie. La voici déjà dans le texte ci-dessous et également sous format numérique en bas de l’article pour ceux qui pourront l’imprimer afin de la remettre (dans la boîte aux lettres) à des paroissiens non connectés. Merci pour eux…

Bon dimanche à tous !

 

Dimanche 29 mars 2020

5è dimanche de carême A

Les textes bibliques qui nous sont proposés en ce 5è dimanche de
carême nous enseignent que, notre Dieu n’est pas le Dieu des morts mais
celui des vivants . Il veut que nous ayons la vie en abondance. Ce dimanche
nous ouvre les perspectives de la résurrection. C’est le fondement même de
notre foi.

Dans la première lecture, le prophète Ézéchiel à ce message
d’Espérance. Il s’adresse aux gens qui connaissent une situation difficile
comme la nôtre en ce moment. Le peuple élu semble appelé à disparaître,
Ézéchiel vient raviver leur espérance en racontant sa vision des ossements
desséchés qui se recouvrent de chair et de peau puis se sont mis à revivre.
Ce sera le cas pour son peuple qui traverse un moment très difficile. Avec
Dieu, il n’y a pas de situation désespérée.
Saint Paul dans la deuxième lecture nous le confirme. Le désespoir et la
mort ne peuvent avoir le dernier mot. D’autant plus que, nous ne sommes
pas soumis à l’emprise de la chair mais de l’esprit.
En ce moment, nous devons expérimenter cette forme de vie nouvelle ; celle
où l’esprit prime sur le corps ; en restant unis en esprit bien que nos corps
soient confinés dans nos domiciles.

Dans l’évangile nous découvrons la force et la grandeur de l’amour
de Jésus. Malgré les menaces de mort qui pèsent sur lui, il décide de se
rendre auprès de son ami Lazare. Le Seigneur ne peut rester loin de ceux
qui souffrent et de ceux qui pleurent. On ne peut pas pleurer devant le
Christ sans qu’il ne pleure avec nous.

Chers frères et sœurs, ne nous arrêtons pas devant la souffrance
même si elle semble nous briser le cœur, même si elle semble nous écraser et nous
détourner. Il faut la combattre et l’anéantir par la prière par la foi, par
l’amour ; en nous jetant comme Marie de Béthanie sur ses pieds.

Depuis cet acte de Jésus ressuscitant Lazare, même les tombeaux
des nôtres qui nous ont précédés auprès du Père restent fermés et
silencieux, nous devons croire au pouvoir du Christ sur la mort. Dans la
prière que nous propose notre évêque en ce temps d’épidémie du
coronavirus 19, nous invoquons Marie Consolatrice. Notre mère est bien là
et sera là fort de notre demande « Prie pour nous pauvres pécheurs
maintenant et à l’heure de notre mort »

Comme Marthe et Marie rentrant tranquillement avec leur frère
Lazare, restons unis en esprit dans la prière parce que le Christ a vaincu la
mort il est vivant. Approprions nous ces paroles de Marthe « Seigneur, si
tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que, maintenant
encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas» Amen !