Nos églises

       

Voici un extrait du texte manuscrit du second livre des Pénitents en date du 15 octobre 1855, relatant la pose de la première pierre de l’église :

« Le clergé et le peuple par acclamation réitérée, ont demandé que le patron primaire fût l’Immaculée Conception   et que St Martin évêque de Tours continuât à être le patron titulaire de la paroisse et de l’église. »

 
– Vous trouverez le descriptif de l’église, dans ce document faisant partie du « Pré-inventaire des richesses artistiques de la commune, »
établi par M Paul VALLETTE
Sur ce document, au paragraphe façade, « au sommet une statue de la Vierge », non, elle n’y est  plus, elle est tombée lors de tornade de l’été 2019, seule la tête a été récupérée.
                                                                                           
-Voici un commentaire sur la Pieta de l’église, et sur celle de Michel-Ange à Rome 
 

 

-Et un commentaire sur un tableau que vous découvrirez,  intitulé « l’offrande » du peintre Philippe Latard (1856-1901) originaire du village d’Auriples, proche de Puy Saint Martin.

 
 -Une représentation du « fils prodigue » ou du « père prodigue«  Evangile Luc, 15, présente dans l’église.
 
L’église de Puy Saint Martin sera ouverte en juillet-août; les horaires ne sont pas définis à ce jour.

L’INTERIEUR DE L’EGLISE:

         L'Eglise Saint-Sauveur De Cléon-d'Andran (Drôme 26450). - Sud Drôme

 

L’autel et l’Ambon                                                 Le tableau de la Transfiguration

 

UN PEU D’HISTOIRE

 Dès le IXème siècle, au milieu de la forêt d’Andran, quelques moines bénédictins sont venus, sans doute de l’Abbaye de Monestier – Saint Chaffre (Auvergne) pour :

– Construire une simple chapelle dédiée à St Pierre.

– Fonder une maison qui deviendra prieuré et poursuivre l’évangélisation.

Ils ne pressentaient pas qu’ils jetaient là les bases d’un nouveau village quand la ruine de l’ancien serait achevée quelques siècles plus tard.

Ce village nouveau en conservera le nom : CLÉON, enrichi de la différenciation géographique : ANDRAN

Quelques habitations se trouvaient elles là aussi? On perçoit des traces de vestiges dans des murs de vieilles maisons ou dans des grands morceaux de sol alentour de l’église.

Au début du XVème siècle, le prieuré de Cléon, comme celui de Chabrillan, dépendait toujours de St Chaffre. Ils avaient été détruits vraisemblablement par les troupes de Raymond de Turesne.

Leurs ruines abritaient des pillards qui semaient la terreur dans la contrée.

L’évêque de Valence unit les deux prieurés à son siège. Rome étendit plus tard la mesure en enlevant aux moines les églises qu’ils ne faisaient pas relever. Elles furent remises, elles aussi à l’évêque de Valence.

Les guerres de religion, bien que tardivement ressenties, passaient aussi par là avec la révolte des protestants et quelques règlements de comptes entre les seigneurs.

Les archives sont brûlées  sur la place, vraisemblablement celle voisine de l’église où était le puits communal. La place actuelle était le cimetière; elle enserrait l’église dans son fer à cheval.

Le curé de l’époque, l’abbé Monteil, s’oppose avec courage et véhémence à cet autodafé, il est molesté et assassiné. C’était en 1621.

 

UN PEU D’ARCHITECTURE

 Que reste-t-il de l’édicule primitif datant du IXème siècle ? Le chevet, le chœur, que l’on peut dire « roman » déjà ?

Les pierres extérieures, vues de la façade Nord, indiqueraient par leur alignement que la parti la plus ancienne est bien l’épaisseur importante du mur Est prouverait qu’il a été construit dès l’origine pour compenser la dénivellation assez grande du terrain et supporter l’édifice.

L’adjonction des bras de croix, à la fin du siècle dernier, nous a privés de la continuité de la construction entre le chœur et le chevet. Elle a fait aussi disparaître la forme première du bâtiment, qui de l’extérieur n’est qu’un simple rectangle.

A l’intérieur, des piliers importants dispensaient les classiques renforts et rompaient par décoration obligée, la nudité de la nef de l’église.

A la croisée du transept était une coupole soutenue par une tour lanterne, avec clocher, son escalier subsiste encore à l’intérieur du pilier droit, près de l’autel majeur.

Pendant les guerres de religion, la coupole du chœur est abattue. Les cloches sont emmenées par les Saint-Auban à leur château d’Allan.

Dans la fin des années 1600, la nef et la coupole furent reconstruites, la nef peut être agrandie  de l’espace compris entre l’entrée actuelle et les premiers piliers. Les murs latéraux, de l’agrandissement supposé, sont aujourd’hui éclairés par deux vitraux : à droite St François Régis, Apôtre du Vivarais, à sa gauche la Résurrection.

Le mur du fond sans doute aveugle dans la reconstruction de 1650. Les vitraux qui s’y trouvent aujourd’hui ont remplacé la fenêtre qui y avait été percée en 1667, date à laquelle une tribune, démolie dans les années 1920, y était accrochée. Ces vitraux représentent :

  •  » Le buisson de l’horeb » ‘autre nom du Sinaï), dit « buisson ardent ». C’est à l’Horeb, montagne de Dieu, que Moïse reçoit la révélation du nom de YHWH. Il entendit Dieu lui dire: « JE SUIS CELUI QUI SUIS » (Exode, chapitre 3) et lui donner comme mission de « délivrer son peuple de l’oppression de l’Égypte et le conduire en terre de Canaan.
  •  » Joseph vendu par ses frères »( rien à voir avec Joseph, l’époux de marie). Il était fils de Jacob et Rachel et fut considéré comme un patriarche hébreu, au même titre que les autres fils de Jacob.

L’intérieur de l’église est aujourd’hui, bras de croix exceptés, dans l’infrastructure des travaux qui la sauvèrent de sa ruine. Il y avait avant eux, semble t’il, de chaque côté, un pilier identique à ceux restants dont on devine les traces à l’aplomb du milieu des cintres ovales latéraux.

Sur le côté droit, deux vitraux l’auraient encadré, ils sont dédiés à St Louis et à Ste Philomène

(déboulonnée depuis !).

     

La voûte et la nef auraient-elles  changé de forme pour autant ? Un mur pignon ou un nouveau clocher beffroi, du type de celui de l’église abbatiale d’Aleyrac, était élevé près de la coupole  du transept ou en surélévation du pilier creux renfermant l’escalier réparé en 1768 par deux maçons du presbytère, il se fait oublier jusqu’en 1896.

La commune alors, à cette époque, parce qu’il menaçait ruine, peut-être à cause des travaux des bras de croix et la sacristie, terminés en 1888, fixa les cloches sur un échafaudage provisoire. Il fut question alors de construire un nouveau clocher. En juin 1898, une délibération du conseil municipal entérine le vœu de la population exprimé en 1896. Dépense prévue 6000 francs.

Le 23 octobre de la même année, une nouvelle délibération approuve les plans et devis soumis par Monsieur Poitoux, architecte à Valence. Sa forme particulière et inhabituelle n’offusque personne. Les quatre grands trous ronds sous leur auvent respectif sont attendus son horloge pendant plus de 90 ans. Ils abritent des rapaces qui troublaient le silence nocturne par leur chuintement.

Le clocher et les cloches furent inaugurés, sous une pluie de dragées, le dimanche 30 juin 1901 par le révérend Père Fabien, gardien du couvent de Crest et frère de Mr le curé de Cléon, délégué de l’évêque.

Le même jour, les cloches sonnant les notes Ré et Sol, pesant respectivement 202 kgs et 656 Kgs, sorties des ateliers de la maison Manet de Lyon ont été baptisées : parrains Mrs Alphonse Pourtier et Louis Morin et marraines Mmes Richard et Maria Chaix.

Aujourd’hui, les 3 cloches datant de la fin du 19ème sonnent à nouveau toutes les heures. (Source fondation du patrimoine)

Pierre JOUVE

L'Eglise Saint-Sauveur De Cléon-d'Andran (Drôme 26450). - Sud Drôme    Cléon d'Andran - Bienvenue en Drôme provençale, Montélimar tourisme 

      

On peut aussi voir deux reliefs sculptés sur les moellons de parement du contrefort intérieur ouest du mur nord de la nef, une sculpture représentant un quadrupède et l’autre un animal aux longues oreilles, un oiseau et plusieurs motifs végétaux:

       

OUVERTURE DE L’ÉGLISE:

– Les samedis de: 10h00 à 19h30 (Messe à 18h30)

– Les dimanches de 10h00 à 17h00 (octobre-novembre-décembre-janvier – février-mars) et de 10h00 à 18h00  (avril-mai-juin-juillet-août-septembre)

– Tous les jours de: 10h00 à 18h00 (juillet-août)

L’église est située au centre du village.

Elle a été construite au cours du XIXème siècle,  sous le mandat du maire Auguste Loubet:

 

1847 à 1851 : Corps principal de l’église

1861 à 1866 : Clocher et façade principale de l’église.

Le propriétaire en est la commune de Marsanne.

 

Un peu d’architecture :    Style néogothique

Une nef à 3 travées.

Pas de piliers ni colonnes.

2 autels néogothiques dans le transept:

                             

Autel et tabernacle, et statue Saint Joseph                   Autel et statue de la Vierge

 

Des arcades et pilastres décorés par un style de dessins d’art décoratif emprunté à la flore « modern style » de Mucha:

                           

La rosace de la façade, véritable kaléidoscope.

 

Le décor pictural :

Aux murs, toutes les combinaisons de merveilleuses peintures préfigurant l’art nouveau, réalisées par 2 peintres italiens héritiers des bâtisseurs de cathédrales.

                    On peut voir d’autres peintures sur les photos ci-dessus

Arcades et pilastres.

Niches en trompe l’œil pour les statues du curé d’Ars, de sainte Thérèse et de saint François Régis.

Statue de Jeanne d’Arc avec au dessous une plaque commémorative des 44 morts de la Grande Guerre:

Les vitraux du chœur et du transept :

Le Christ, la Vierge  Marie, les 4 Évangiles, et aussi les vitraux géométriques de la nef.

 

LA VIE DE SA SAINTE PATRONNE :   NOTRE DAME DE L’ASSOMPTION

Marie est invoquée sous de nombreux noms. A Marsanne, C’est notre Dame de l’Assomption. L’assomption : un avènement dans la foi.

Marie a subi la mort temporelle mais elle est la seule créature à être montée au Ciel, auprès de Dieu et de son Fils Jésus, avec son corps. Le corps de Marie a porté Jésus, a donné la vie à Jésus. Il est normal que ce corps ne subisse pas la corruption en pleine terre.

Assomption : mystère qui nous éblouit.

Et notre dame, n’est-elle pas un mystère ?

Regardons la vivre :

A l’Annonciation :

Marie ramasse toute l’humanité à l’annonce de l’ange : « Réjouis-toi, pleine de grâce…le Seigneur est avec toi…tu concevras et tu enfanteras un fils…Jésus ».

Marie s’offre à la puissance de la Parole : « Voici la servante du Seigneur ». Parole qui fait de marie la mère de Jésus.

La grâce pénètre là où l’homme se construit.

Continuons le chemin avec Marie…

 

Pèlerinage de Jésus à douze ans :

Il reste trois jours au temple au milieu des docteurs de la Loi. Angoisse de Marie et de Joseph : « Pourquoi nous as-tu fait cela ? » Jésus oppose une autre réalité, son Père. « Je me dois aux affaires de mon Père » Il est chez lui au temple, il faut y être…

Marie retenait toutes ces choses dans son cœur.

 

A Cana :

« Ils n’ont plus de vin ».

« Femme, mon heure n’est pas encore venue ».

Maie se laisse guider par sa foi en son fils et dit : « faites tout ce qu’il vous dira ».

Ce n’est pas un ordre mais l’expression d’une confiance en son fils.

 

Marie à la croix :

Elle a suivi son fils jusqu’au bout, donnant pas à pas ce qu’il fallait pour avancer un peu plus, sans demander à tout voir d’avance pour se mettre en marche.

Sur la croix Jésus dit à sa mère : « Voici ton fils », en montrant le disciple Jean.

Il dit au disciple : « Voici te mère ».

Jean la prend « chez lui », dans son cœur et dans sa vie.

Marie reçoit au pied de le croix, sa maternité universelle.

Mère de Jésus-Mère des hommes-Notre mère.

 

 A la Pentecôte :

Marie qui s’était tenue à l’écart de la vie publique de son Fils, est assise au milieu des disciples, assidue à la prière. L’Esprit Saint descend sur eux ; il trouve en chacun sa demeure.

Marie a continué sa présence maternelle auprès des disciples et continue jusqu’à la fin du monde as présence maternelle auprès de l’Église de son Fils, déjà resplendissante auprès de lui, de la gloire éternelle, qui sera celle de tous ses enfants.

 

Aujourd’hui :

Marie est devenue le cœur de l’assemblée du peuple de Dieu, sur laquelle descend l’Esprit Saint.

Jamais l’Église sans Marie

Jamais Marie sans l’Église

OUVERTURE DE L’ÉGLISE:

Tous les jours, toute la journée.

Chapelle St Blaise

Datant du XIVe siècle elle n’a pas de style marqué, mis à part son porche
d’entrée de style gothique, et a subi de nombreux remaniements.
 

Ancienne chapelle castrale, elle devint par la suite église paroissiale elle dépendait initialement des
bénédictins de Notre Dame de Roquefort en Languedoc.
Lieu de sépulture de la famille seigneuriale des du Puy Montbrun (une tombe dans le chœur et une
autre dans la nef), son pourtour a servi de sépulture dès sa construction ainsi qu’en attestent les
fouilles archéologiques conduites en 1988. Aujourd’hui encore le vieux cimetière communal
s’inscrit dans son périmètre immédiat.
Il s’agit d’un bâtiment de 22 mètres de long sur 10 mètres de large, auquel s’adjoint une sacristie de
construction relativement récent (1880 environ). Elle est couverte d’un toit à double pente en tuiles
rondes du pays, reposant sur une voûte terrassée. Les murs latéraux sont soutenus par six
contreforts. Sur la façade s’inscrit le porche en ogive de style gothique ainsi qu’une rosace de
facture très simple.
Les façades ouest et sud ont été rénovées par des bénévoles de l’ACROCH et des jeunes des
chantiers internationaux de 1980 à 1985
L’arc triomphal séparant la nef du chœur atteste que la chapelle a subi bien des dégâts, notamment
lors des guerres de religion.
La clef de voûte initiale a été retrouvée fortuitement dans la porte latérale sud et les bases de l’arc
triomphal se situent à 60 cm du sol actuel. Lors de la reconstruction de la voûte au XVIIe siècle, les
déblais furent simplement étalés.
Dans cette même porte latérale qui resta murée jusqu’en 1995 furent également trouvés une statue
de la vierge à l’enfant datée du XIIIe siècle, une gargouille et une autre main de statue non
identifiée.

Lors des travaux de restauration du chœur en 2002, ont été mises à jour des peintures murales du
XIVe siècle, malheureusement fort détériorées lors de la restauration des enduits à diverses époques.
On peut néanmoins apercevoir, à gauche de l’autel et au-dessus de la petite crédence décorée d’un
arc trilobé (piscine liturgique), la silhouette du saint patron de ces lieux : Saint Blaise.

Le maître autel actuel date du XIXe siècle. Il a été donné par les moines d’Aiguebelle à la paroisse
de Rochefort, confirmant les liens liant celle-ci et l’abbaye d’Aiguebelle depuis des temps
immémoriaux. En effet c’est le premier seigneur connu de Rochefort, Gontard Loup, qui fit don
d’une partie de son fief pour permettre la fondation de l’abbaye en 1137.
Une inscription lapidaire dont un fragment est conservé à l’abbaye d’Aiguebelle et dont une copie a
été gravée en 1985 par Jean-louis Guillot, lorsqu’il était graveur sur pierre au Pègue, et installée
dans la salle noble du château de Rochefort, mentionne :
« vi kal. julii 1137 anno ab incarn xti m:c:xxx:vii, dedit gontarus lupi dominus rochefortislocum
istum abbatie morimondi ad abbatiam ibidem construendam in honorem beate marie ».
« Le VI des calendes de juillet 1137 après Jésus Christ, Gontard, fils de Loup, seigneur de Rochefort,
a donné ce lieu à l’abbaye de Morimond pour fonder une abbaye en l’honneur de la bienheureuse
Marie »
Selon l’abbé Muce, historien d’Aiguebelle, cette fondation donna lieu à un acte dont il donne la
traduction sans en préciser l’origine : “En même temps on dressa l’acte de fondation, lequel portait
que le haut et puissant Gontard, fils de Seigneur Loup, Seigneur de Rochefort et dépendances,
donnait volontairement et en pur don au Vénérable Père en Christ Othon Abbé de Morimond et à
ses religieux frères, la partie de sa seigneurie connue sous le nom de Saint-Jean, et les villages et
hameaux de ce tènement, avec la dominité franche, directe, et tous les droits qui y étaient attachés,
afin qu’ils établissent une abbaye en l’honneur de Notre Dame, la Bienheureuse Vierge Marie,
prétendant que les vénérables frères qui habiteraient cette abbaye priassent pour lui et les siens, pour
le succès de ses armes et le salut éternel de son âme.
Par une clause importante, il était convenu que, si à son retour de Palestine, le Seigneur Gontard,
par l’effet de guerres intestines et des violences de ses voisins, se trouvait dépossédé de ses autres
domaines et de sa seigneurie de Rochefort, les religieux de l’abbaye qu’il fondait seraient tenus de
le nourrir et d’entretenir, lui, son domestique et son cheval.
Cet acte, dont il ne reste que la tradition bien constante de la famille du Puy de Rochefort, et la
mémoire par fragments dans divers papiers, fut passé dans la grande salle du château de Rochefort,
en présence des religieux venus de Morimond et de plusieurs gentilshommes”.

L’histoire de la chapelle Saint-Blaise nous est très mal connue, seules les transformations apportées
au cours du XIXe siècle sont relatées dans les archives locales et plus particulièrement les travaux
effectués en 1828 et 1844.
Le devis estimatif de 1828 mentionne une cloison de bois séparant le chœur de la sacristie,
dispositif peu compatible avec les structures actuelles, sauf à supposer une sacristie des plus
réduites s’inscrivant dans la partie arrière du chœur. Ce fait est confirmé par le devis de 1844 qui
prévoit notamment la “construction d’une sacristie en pierres ou en briques en formant une
séparation par un galandage derrière l’autel dans lequel seront aménagées deux portes et qui sera
soutenu par une grande solive formant boudin et frise”. Ce même devis prévoit la réfection de
l’échelle montant au clocher, ainsi que la confection d’une porte pour le dit clocher ! Il s’agit en fait
du “chien assis” que l’on aperçoit encore de nos jours à l’angle sud-ouest de la toiture.
Ces mêmes devis nous apprennent qu’un banc en maçonnerie ceinturait la nef sur tout son pourtour,
la trace de son emplacement subsiste encore aujourd’hui.

L’ancienne cloche datait de l’an 1674. Pour un diamètre de 57 cm et une hauteur de 52 cm, anse non
comprise, elle pèse 150 kgs. Le sceau du fondeur est illisible. On peut lire sur sa robe :
« A FULGURE ET TEMPESTATE LIBERA NOS DOMINE . St BLASI ORA PRO NOBIS »
« De la foudre et de la tempête protège nous Seigneur. Saint Blaise priez pour nous »
Elle a été remplacée en 2005 par une nouvelle cloche coulée par les établissements Paccard, grâce
aux généreux dons des rochefortois et amis de Rochefort.

Les fonds baptismaux ont également été rénovés. Ils offrent un intérêt particulier par leur structure.
À notre connaissance, des fonds baptismaux de ce genre ne se retrouvent que dans une seule église
de la région à St Marcel Les Sauzet.

Abandonnée jusqu’à ces dernières années, la chapelle dut subir les outrages du temps et surtout les
actes de vandalisme et de malveillance commis par des visiteurs indélicats (chemin de croix
saccagé, fonds baptismaux et tabernacle défoncés, bénitier et grille du choeur emportés, pierre
d’autel et tombes profanées
Actuellement, grâce aux efforts de l’association “ACROCH”, association locale gestionnaire des
lieux, et au soutien financier de l’Eveil de la Valdaine, elle demeure affectée au culte. La messe y
est célébrée lors de la fête de saint Blaise, le 1er dimanche de février, et à l’occasion de la
cérémonie du 11 novembre. Mariages, baptêmes, funérailles y sont également célébrées.

Restauration de la chapelle Saint Blaise
par Alain Tillier, Architecte en chef des monuments historiques
L’ensemble du site du château, comprenant la chapelle, est aujourd’hui inscrit à
l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Une étude réalisée en 1988 avait permis de proposer un programme de restauration
intérieure de la chapelle, dont les toitures et une partie des façades avaient déjà été
remises en état dans les année 1980 – 92. La première tranche de travaux, réalisée au
printemps 2002, a porté sur la restauration intérieur du chœur et de la sacristie ainsi que
sur la remise en état des contreforts extérieurs nord.
Le chœur est la partie la plus ancienne de l’édifice, il est à l’origine couvert d’une voûte
sur croisée d’ogives. Les destructions causées par les guerres de religions ont abouti au
remplacement par une voûte en berceau, édifiée en moellons enduits, sans doute dans la
première moitié du XVII ème siècle. Aucune sacristie n’existait à l’origine. Une
première sacristie a été construite au fond du chœur, les travaux ont permis d’en
retrouver la trace. La sacristie actuelle a été accolée au chevet à la fin du XIX ème siècle.
La nef actuelle, voûtée en berceau, a été entièrement reconstruite au XVII ème siècles
sans doute sur les fondations de la nef primitive et en réemployant le portail du XV ème
XVI ème siècle.
Les sondages réalisés en 1998 sur les parois et les voûtes ont permis d’établir que le
chœur avait conservé ses parements d’origine en pierre appareillée. Ces parements ont
été recouverts d’une couche d’enduit badigeonné de blanc, sans doute au XVII ème
siècle. Le piquetage des couches d’enduit a révélé quelques traces de décor peint. La
voûte du XVII ème siècle a été ré-enduite en laissant apparente, dans les angles, la trace
des anciennes retombées de la voûte d’origine.
Le sol, pavé de carreaux de ciment de la fin du XIX ème siècle, a été refait en dalles en
pierre de Puygiron. La dalle de marbre qui marque l’emplacement de la sépulture des
seigneurs de Montbrun a été conservée. Les travaux ont permis d’établir que le sol du
chœur et probablement de la nef a été relevé d’une quarantaine de centimètres, sans
doute au XVII ème siècle, afin d’installer un ou plusieurs caveaux entre le rocher et le
dallage. Une dalle amovible à l’angle nord-ouest du chœur permet désormais de visiter
un des bases moulurées de l’arc triomphal.
L’autel du XIX ème siècle a été conservé, en supprimant les colonnettes qui en défiguraient la face principale.

Photo de la fête de la paroisse 

Saint Blaise

Ce dernier, évêque de Sébaste en Arménie, est un de ces saints populaires dont la renommée a
franchi les mers et qui, grâce à leur légende, ont réussi à enrichir les traditions populaires.
On ne connaît guère de lui que son martyr en 324, sous le règne de l’empereur Dioclétien.
On prête à saint Blaise un don de guérisseur: Il aurait sauvé un enfant qui avait avalé une arête de
poisson. Cela a suffi à en faire le saint qui protège des maladies de la gorge.
On a relaté son amour des animaux qu’il soignait. Cela a suffi pour en faire le patron des
vétérinaires. Il est aussi connu pour protéger le monde contre la foudre et les tempêtes, ainsi que le
rappelle l’inscription qui figure sur la cloche de notre chapelle.

  Saint Blaise de Sébaste

Saint François de Sales est fêté le 24 janvier.

Le froid serait un invité désagréable, dans la magnifique petite église saint François de Sales d’Aleyrac, si une messe était célébrée ce jour.

           

Alors, la date du 02 septembre est choisie par les habitants, qui ont alors retrouvé leur village après les vacances. C’est la rentrée….. Quelle bonne idée de choisir ce moment!

   

Le père Jean de Dieu a été heureux de découvrir ce lieu, si différent de sa Casamance. Il a été accueilli chaleureusement par les aleyraciennes et les aleyraciens.

Après la célébration de l’Eucharistie qui a réuni une trentaine de fidèles, le pot de l’amitié préparé par le comité de fêtes (très actif dans cette petite commune d’une cinquantaine d’habitants) a été l’occasion de faire la connaissance,  de découvrir le quotidien, des habitants de ce village rural et « un peu » montagnard.

    

Merci à eux pour cet accueil si chaleureux et authentique.

Un peu de Géographie maintenant:

Aleyrac compte une cinquantaine d’habitants et est situé sur la route de Nyons au départ de La Bégude de Mazenc.

Un peu d’histoire aussi:

L’église communale  a longtemps été « Notre Dame la Brune », église du monastère de religieuses bénédictines, supprimée au XVème  siècle.