Vivement la mission évangélique !

Cet été trois prêtres viendront dans notre paroisse pour permettre à nos prêtres de prendre des vacances. Afin de mieux les connaitre (et pourquoi pas les recevoir chez vous?!) nous leur avons demandé de se présenter, de nous parler de leur vie en Afrique, de leurs joies, de leurs soucis et de leurs souhaits pour leur mission.

Le père René Dakouo et le père Philippe Diatta sont déjà présents dans la paroisse ; le père Richard Araye arrivera début août. Il a été incardiné au Bénin et travaille actuellement au Burkina Faso.

Invitons les à notre table ! Inscrivez-vous sur le planning et contactez la maison paroissiale à Bonlieu ou la cure à Dieulefit. On ne perd jamais son temps de se rencontrer.

Père Eric Reboul, curé de la paroisse Sainte Anne de Bonlieu

        Je m’appelle René DAKOUO. Je suis né le 7 mars 1985 à Treichville en République de Côte d’Ivoire. Je suis le fils de Francis DAKOUO et de Francine DAKOUO. Je suis l’aîné de deux garçons : Cédric et Aubin, et d’une fille : Grâce Marie. Après avoir fait des études du 1eroctobre 1990 au 30 juin 2010, j’ai été ordonné prêtre le 10 juillet 2010 à la cathédrale de Sikasso par monseigneur Jean-Baptiste TIAMA. De 2010 à 2019, j’ai fait respectivement 3 paroisses : Fantéréla (3 ans), Kimparana (2 ans), Koury (4 ans). J’ai été nommé dans ce mois de juillet par mon évêque à aller dans la paroisse de Koutiala pour l’année pastorale 2019-2020.

Je rends grâce à Dieu de m’avoir permis de grandir spirituellement et humainement, et de m’avoir permis d’acquérir des compétences requises pour un bon service de Dieu et de l’Eglise. Ceci dit, en référence à Lc 22, 27 qui parle du service, la devise de mon cheminement sacerdotale s’intitule : « Au milieu de vous comme celui qui sert ».

Je me souci du non engagement de certains jeunes dans la vie de l’Eglise alors qu’ils en sont l’avenir. Aussi, une crise de vocation sacerdotale et religieuse s’accentue de plus en plus dans certains pays de l’Afrique.

Ainsi, je souhaite que les jeunes soient sensibilisés et encouragés davantage afin qu’ils prennent conscience d’en être l’avenir de l’Eglise et du monde. Que nous prions et nous encourageons les jeunes dès le bas âge dans l’accompagnement vocationnel !

Je remercie mes pères évêques respectivement Mgr Jean-Baptiste TIAMA de Sikasso au Mali qui m’a envoyé pour le ministère d’été, Mgr Pierre-Yves MICHEL de Valence en France et la famille diocésaine, la paroisse Sainte Anne de Bonlieu à travers le curé père Eric REBOUL, la communauté Saint Maurice, la communauté de Dieulefit pour l’accueil et pour tout.

Vivement la mission évangélique !

Dieulefit, le 18 juillet 2019

Père René DAKOUO

Je suis le Père Philippe DIATTA du diocèse de Ziguinchor au sud du Sénégal. Je suis ordonné prêtre le 5 juillet 2003. J’ai servi pendant un an dans la paroisse Sainte Claire d’Elinkime, 9 ans dans la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Balandine, 2 ans dans la paroisse de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus d’Oussouye, et c’est en 2015 que je suis nommé curé dans la paroisse en fondation Sainte Anne de Thionck-Essyl. Elle est fondée en 2008 par le père Simon DIATTA que j’ai remplacé.

Cette paroisse a 3 clochers: Thionck-Essyl où résident les prêtres, Karthiack et Ediamath où nous assurons les services mon vicaire et moi. Elle est dans une zone en majorité musulmane: 99/100, mais en bonne collaboration avec les Chrétiens: 250 habitants à cause de l’exode rural.

Le domaine du presbytère fait 4 hectares où nous habitons provisoirement dans une maison en terre de trois chambres et une salle à manger. Les moyens d’exploitation de ce domaine restent encore très rudimentaires: pioches, pelles, enclos pour canards, porcs et poulets, un filet pour clôturer le domaine et un seau pour tirer l’eau du puits.

J’ai fait des demandes de financement pour la clôture, un mini forage et la construction de locaux pour l’élevage. Mais ces demandes restent encore sans réponse.

Tout cela permettrait à la paroisse d’avoir des revenus, d’améliorer les conditions de vie des jeunes et des femmes qui se donnent beaucoup au maraichage. Cela renforcerait la bonne cohabitation entre musulmans et chrétiens et cela éviterait l’exode rural.

Père Philippe Diatta

philippediatta[at]yahoo[dot]fr

 père Philippe Diatta