Photos et discours des voeux des curés pour 2019

Vendredi 25 janvier 2019 à la salle des fêtes de Montboucher ont eu lieu les voeux des curés.

Lors de cette belle soirée, très animée! ce sont quelques 230 paroissiens qui sont venus écouter leurs curés.
Après un chaleureux mot d’accueil par le maire de Montboucher, c’est d’abord le père Joël Guintang qui a pris la parole puis le père Eric Reboul, qui vivait ses premiers voeux aux paroissiens: il nous a enseignés sur le …football!

Vous pouvez retrouver ici son discours:

Santé, bonheur, prospérité ! Tels sont les vœux que l’on se souhaite habituellement à l’occasion d’une nouvelle année. Je rajouterai à ceux-ci amour. Oui, qu’il y ait de l’amour dans nos vies. (aimer pas seulement en paroles, mais par des actes et en vérité). Comme disait Albert Einstein, « le mal c’est quant il n’y a pas l’amour de Dieu dans le cœur de l’homme ». Alors, s’il y a de l’amour dans le cœur de l’homme, le mal reculera. (le mal est le responsable du désordre dans notre monde … et aussi dans notre pays !). Peut-on vivre sans amour ? Amour à recevoir, amour à donner. La vocation d’une paroisse est de faire circuler l’amour. Je formule le vœu ce soir que notre paroisse progresse et ne passe pas à côté de sa mission. Cela nous concerne tous.

Au fait, à votre avis, qui a inventé le football ? Vous allez me répondre que ce sont les Anglais (football contraction de foot (le pied) et ball (le ballon). Oui et non. Dans l’Antiquité, déjà, les Grecs, les Romains, et avant eux les Chinois jouaient au ballon. Eh bien, non, non, non c’est Dieu qui a inventé le football. Le champion du monde Olivier Giroux le sait. Chaque fois qu’il marque un but, il montre du doigt le Ciel ! Comme pour remercier Dieu.

Et je vais vous prouver ce soir que c’est Dieu qui a inventé le football. Déjà sur les plages du lac de Tibériade, il avait pris deux rames qu’il avait plantées dans le sol, il avait tendu un filet de pêche entre les deux rames : il venait d’inventer le premier … goal (but)! Vous vous demandez certainement à quelle place il joua (Jésus naturellement !). Il ne jouait pas, il était l’entraîneur, le coach, le guide. Et il avait une équipe de 12 apôtres. Son rôle était de les guider. Hélas, un des apôtres a voulu jouer tout seul, faire bande à part, il s’est exclu lui-même de l’équipe. Ils restèrent à 11 (12 -1 = 11). C’est pour cela que, depuis lors, sur tous les terrains de foot du monde, les équipes sont composées de 11 joueurs. Au début, l’équipe avançait bien, la progression était belle. (les débuts du christianisme il y 2000 ans). Bien sûr, ils recevaient des coups, (arrestations arbitraires, brimades, vexations, martyre) mais ça ne les empêchait pas de gagner du terrain.

Puis, il y eut un coup d’arrêt : la mi-temps. On leur enlève Jésus, le guide par excellence ! (le vendredi saint n’est pas le meilleur jour de la semaine). Vite, les disciples se cachèrent, rentrèrent au vestiaire, s’isolèrent. Mais Jésus (après Pâques) leur fit bien comprendre qu’il continuait à être avec eux, mais « autrement ». Il leur donna bien toutes les consignes. (de Pâques à Pentecôte). Il faut être très collectif. Si on veut partir tout seul, être personnel, ne penser qu’à soi, c’est sûr, on ne va pas gagner. Si on veut partir tout seul, sans vous soucier des autres. On va être « hors-jeu ». Il faut faire circuler le ballon, ce qui voulait dire : faire circuler l’amour de Dieu entre vous, ne le gardez pas pour vous, sinon on va le perdre. Le faire circuler le plus possible, le donner le plus souvent possible. Et ils ressortirent, ils remontèrent sur le terrain pour une deuxième mi-temps beaucoup plus longue que la première. (après Pentecôte, c’est le temps de l’Eglise jusqu’à aujourd’hui). Plus dure aussi.

Etre toujours attentifs : voilà une autre consigne. Ne jamais croire que c’est gagné. Ne pas se déconcentrer, sinon on marche sur le ballon, et on encaisse un but ! (rappelons nous pendant la dernière coupe du monde de football, lors d’un match le gardien et capitaine a encaissé un but !) Pardonnez les erreurs des autres, continuez à faire équipe avec eux, et redonnez-leur la chance de pouvoir faire mieux. Se mettre tous toujours au service de l’équipe.

Et enfin, la dernière question était : qu’est-ce qui fait qu’une équipe gagne ? C’est parce qu’elle a « l’esprit d’équipe ». Et cet esprit, pour une équipe de chrétiens, c’est, bien sûr l’Esprit Saint, c’est-à-dire l’amour de Dieu reçu au baptême ! Aujourd’hui, en 2019 c’est nous qui sommes sur le terrain pour faire circuler l’amour de Dieu. C’est à nous de donner le meilleur de nous-mêmes en suivant les consignes de Dieu … Ah oui, vraiment c’est sûr : c’est Dieu qui a inventé le football ! » La vocation d’une paroisse n’est pas de faire circuler le ballon. La vocation d’une paroisse est de faire circuler l’amour de Dieu.

Je vous adresse mes vœux les meilleurs pour 2019!

Santé, bonheur, prospérité. Je rajoute amour. Amour pour vivre et s’engager dans notre beau pays la France qui a connu dans son histoire des moments dramatiques mais qui a toujours su rebondir. Ce sera une belle année avec ses joies et ses peines. Alors vivons-là à fond, en mettant l’amour en premier ! Car l’amour est toujours victorieux!

Père Eric Reboul, curé modérateur de la paroisse Sainte Anne de Bonlieu in solidum avec le père Joël Guintang

Ensuite, grâce à un service efficace, les paroissiens ont pu déguster un bon pot au feu. Voici quelques photos de la soirée:

Nos curés servent le pot au feu avec l’équipe de cuistots et de serveurs:

Nos deux secrétaires Marie-Joëlle et Francine: