Calvaires à Dieulefit et à Bonlieu

Calvaires à Dieulefit et Bonlieu

Il y a 6 ans, des paroissiens de la communauté St Maurice ont suggéré de trouver une manière de mieux partager avec les fidèles et au sein de l’église la fête de Pâques. Pour cette fête religieuse, la plus importante pour les chrétiens, il leur semblait primordial d’illustrer l’événement en le rapprochant de la réalité quotidienne du plus grand nombre. La ville de Dieulefit est riche en bénévoles donnant leur temps et leur énergie pour créer. Ainsi la « fine équipe de la crèche» un peu restreinte (François, Claire, Jano et Bernard) s’est mise au travail pour mettre en scène symboliquement la mort et la résurrection du Christ. Une esquisse d’ un monument composé de trois croix et d’un tombeau a progressivement pris place dans l’église . Chaque année, ils parachèvent cette représentation, relatant le « calvaria » du grec Golgotha, nom de la colline où fut crucifié Jésus-Christ.

Cette année le calvaire a pris place dans le chœur de l’église St Roch, qui a en toile de fond, les tableaux retraçant la vie de Jésus et plus particulièrement la descente de croix. Chacun peut ainsi laisser ce mystère de Pâques cheminer dans son cœur grâce à cette réalisation : 3 mètres de large et 7 de haut pour la croix centrale ornée de rosaces, s’inspirant de l’art iconique. Par devant les croix un tombeau ouvert, dont la pierre a roulé sur le coté. Des jeux de lumière participent à l’évocation et inspirent au recueillement.

Dans le but de partager ce qui fait sens, une réplique plus petite a été installée à Bonlieu dans la chapelle juste devant l’autel, les trois couleurs choisies le rouge, le jaune et le bleu rappellent l’harmonie dans la nature et symbolisent le sang versé, la lumière victorieuse des ténèbres et le ciel espace de liberté et terre d’espérance.

Qu’en cette année si particulière où Pâques fut célébré en plein confinement, nous puissions nous tourner résolument vers la nature, elle qui nous enseigne chaque printemps le renouvellement triomphant de la vie sur la mort.

Bernadette Fressonnet – Pour le Relais